
KEOR, Himself
Bienvenue dans mon rêve éveillé.
Si de prime abord la nouvelle perle musicale de KEOR semble beaucoup moins construite que son prédécesseur, « Petrichor », il s’agit avant tout de la nature qui l’a compose, de l’élément phare qu’elle l’interroge, le rêve. Et oui vous voici enfouis dans les méandres vaporeux, changeants et hautement créatifs de Victor Miranda Martin. D’un autre côté vous l’aurez bien voulu et c’est parti pour 40 minutes d’inspirations diverses et variées, toutes plus folles les unes que les autres.
Initiations chamaniques, fêtes brésiliennes avec batucadas à l’appuie, passages jazzys à foison, balades oniriques et romantiques à ‘pleurer toutes les larmes de son corps’ et se concluant in extrémis en jams hard-rocks du plus bel effet, refrains hippies façon ‘Peace&Love’, le tout couronné par une recherche spirituelle constante (Cf’ sa rencontre avec Martha), ce « TEAROOM » incarne majestueusement tout cela et bien plus encore…et puis se retire, s’éclipse d’un coup sec devant le rappel à la réalité, un réveil brusque dû à un voisine par trop irritée par le bruit venant violemment tambouriner à la porte….
Prions pour que KEOR puisse se remettre à rêver au plus vite !